Les actions traditionnelles de protestation, notamment le boycott ont été longtemps été utilisé par la société civile et autres associations de consommateurs contre les produits de consommation et autres politiques commerciales qu’ils jugeaient non conformes et mettant l’avenir de la planète terre en péril. Désormais, il se décline sous la forme d’un activisme positif: le Carrotmob.
« Le carrotmob est l’exact inverse du boycott »; ces mots sont de Steve Schulkin, un ancien employé de Google qui s’est autoproclamé « militant frustré par l’inéfficacité des méthodes traditionnelles de militantisme » et fondateur du carrotmob. Son principe est assez simple: dans une zone délimitée, les commerces qui possèdent des installations jugées polluantes sont approchées et un deal leur est proposé. Il consiste à ramener pendant un temps délimité à une date choisie un maximum de consommateurs ou d’acheteurs d’un article bien précis qui sera proposé avec une réduction. Sur chaque article vendu, une partie est prélevée et son total (appelé bénéfice grâce) servira à remplacer les installations polluantes par d’autres plus respectables de l’environnement.le carrotmob est donc originellement un concept écologique.
Depuis sa première expérience à San Francisco en 2008, le carrotmob a traversé le continent américain pour s’installer en Hexagone, où il rencontre un succès grandissant au fil du temps. Quelques expériences ont notamment beaucoup fait parlé d’elles.
Cette forme d’activisme, adaptée aux contextes socio-culturels africains, feraient sûrement un tabac chez nous. Il faut certainement s’attendre à ce que des initiatives « tropicalisées » de carrotmob voient le jour sur nos terres (cc @Djiathink :). Alors, chers lecteurs, n’hésitez pas à oser réaliser une telle initiative et tenez-moi au courant, je me ferai écho de vos actions avec plaisir.
Pour en savoir plus sur le Carrotmob, rendez-vous sur la page officielle du carrotmob
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